Entretenir des armes pour se battre ou se défendre… c’est fatigant

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Photo-Couverture« Je suis bien armé pour mener ce projet» « Il faut se battre dans la vie pour réussir »  « Il faut des armes pour se battre contre la concurrence » « Dans la vie, il faut être armé »,  ….

Une cliente m’a dit un jour :  «  Je me sens mieux  armée maintenant… euh non… je me sens mieux  outillée !  ». Merci, Véronique! Ce retournement de langage m’a enchantée et amenée à proposer cet article.

Une arme sert à blesser, tuer, faire peur, défendre son territoire contre le danger qui vient de l’extérieur. Et pourtant, dans notre langage courant, ce mot est souvent utilisé pour parler de compétences!
Un outil sert à construire, créer, améliorer, réparer … Il crée une valeur ajoutée.

Les accords toltèques sont des outils au service de plus de paix et  de « désarmement ». Les témoignages de l’équipe d’Olivier, cités dans le livre « Manager avec les accords toltèques » ,  vont dans ce sens. Plus de confiance, de sérénité, d’audace, d’intelligence collective, de performance dans une équipe qui passe beaucoup moins de temps à s’armer ou se protéger d’une armure,  pour se défendre ou attaquer les autres.

  • Que ta parole soit impeccable.  La parole peut être une arme, oh combien puissante. Ou être un outil tout aussi puissant.
  • Ne réagis à rien de façon personnelle.  Sortir les armes pour se défendre et attaquer ? Ou utiliser cet outil comme opportunité de développement et de liberté ?
  • Ne fais aucune supposition. Se battre ou se défendre contre des suppositions ? Ou utiliser cet outil comme opportunité de compréhension mutuelle et d’enrichissement?
  • Fais toujours de ton mieux. Se battre pour trouver un coupable ou se défendre de ne pas être à la hauteur ? Ou utiliser cet outil pour grandir ensemble  dans l’apprentissage ?

L’énergie et l’intelligence consommées à se battre, à se défendre, tout comme à anticiper un combat, sont perdues pour l’innovation et la création.

Et si nous apprenions à baisser progressivement les armes en affutant et renforçant nos outils , en dissipant nos peurs? Tout en veillant à garder un  principe de réalité et de discernement :  « Prie Dieu mais attache ton chameau » ;-)

3 Responses

  1. Laurence Aubourg

    Paroles de sagesse, Jocelyne! Merci.
    J’appelle cela aussi se mettre dans un espace de Rien qui ouvre tous les possibles, au delà de ce que l’on sait (ou crois savoir) et de ce que l’on connait(ou que l’on croit connaitre).

  2. Lheureux Jocelyne

    plus je lis vos articles, plus je comprends beaucoup de chose. Personnellement j’essaye de me détacher de ce qui me préoccupe, laisser venir…. et puis analyser. Il ne sert à rien de prévoir la solution est bien souvent différente de ce qu’on pensait
    Jocelyne

  3. Fabien

    Un peu comme les politiciens qui rivalisent pendant une campagne, soutenus par un parti, un groupe, ou une coalition, à grand renfort de militants et de partisans, allant jusqu’aux « extrêmes » et se constituant en « fronts », comptant sur le suffrage d’électeurs envoyés aux urnes en passant par un isoloir, s’égosillant en débats, confrontations et autres motions de censure …
    Quelle manque de poésie, de délicatesse et de sens du service, non ?