C’est cette image qui m’est d’abord venue, alors que je partageais avec des amies mes difficultés du moment à fonctionner de façon dynamique et efficace, à mon habitude. Je me sens en pièces détachées, comme si je m’étais démontée. Je découvre éberluée, une fois encore, des croyances et certitudes très anciennes. Comme si je jouais un rôle, certes passionnant et plein de dimensions, mais dont j’avais fait le tour.
Allons bon, encore une crise de vie? Ça me fatigue d’avance de reprendre mes explorations, de creuser, de « travailler sur moi » (à ce sujet, vous pouvez lire l’article que j’ai écrit à ce sujet un jour). Quoi, remettre tout en question? Encore???
Et puis, une image intérieure, décalée et improbable… les transformers, les jouets!!! Non, je ne suis pas en pièces détachées, tel un moteur éclaté en petits morceaux sur un établi. Je suis un transformer. Tout est bon chez moi, tout est là, depuis toujours… c’est juste que jusqu’ici cela faisait une sorte de robot (je me sens quelque peu plus douce et féminine malgré tout!). Il ne tient qu’à moi de choisir l’autre forme possible, comme dans cette image. C’est dingue non? Les mêmes pièces, déjà assemblées, tout est là, il y a juste à choisir cette petite voiture, ronde , joyeuse, facétieuse, comme celle du film des années 60/70.
Voilà mon projet actuel … continuer de transformer le robot en coccinelle. Et me réjouir. Je n’ai plus à aller chercher des pièces à l’extérieur, tout est là! Si j’ai beaucoup d’outils et de modes d’emplois dans ma besace pour le faire, je suis également accompagnée par une femme merveilleuse qui ne voit que la coccinelle…