« Too much, too much, trop trop trop… »… Certains reconnaîtront peut-être la fin d’un refrain d’une (très) ancienne émission TV. Le vrai refrain étant « ce mec est too much, too much, trop trop trop » . S’il me vient en tête aujourd’hui, c’est parce que je souhaite évoquer ce ressenti de « trop trop trop » et d’envie de danser dessus plutôt que de me lamenter dans des pensées d’impuissance.
Je viens de décider de ne plus aller voir mon compte Facebook. Je suis pourtant très reconnaissante de ce que cet outil m’a apporté depuis quelques années. Des retrouvailles de cœur avec des personnes « perdues de vue », des échanges riches et plein de bienveillance, des informations enthousiasmantes, des choses très drôles, des informations plus chagrines mais qu’il était important que j’accueille, des rencontres, des découvertes. La sensation de faire partie de la belle communauté de mes contacts. J’ai très rarement été confrontée au déversement de haine ou de petitesse dans les informations visibles de ma page.
Alors pourquoi arrêter? J’ai observé l’envahissement progressif de publicités pénibles, comme une sorte d’ingérence dans la décision de « Facebook » d’afficher des informations considérées utiles (rentables!) pour moi . Submergée, immergée … Il me fallait de plus en plus de temps pour zapper les informations qui ne m’intéressaient pas ou dont je m’extirpais pour ne pas rester engluée dans les habitudes du vieux monde en cours de mutation.
Cette expérience n’est que le reflet d’un ressenti plus général, celui du risque régulièr de me sentir submergée par tout ce qui se passe, se dit, se fait, se commente, se joue, se bagarre, soliloque autour de moi. Si je ne fais rien en conscience, alors de submergée, je finis immergée et coincée dans la peur, l’angoisse, les blablas intérieurs, les débats stériles, une vision archaïque du monde.
Je pratique « le grand retournement » pour émerger. Ce « grand retournement » ,changement de posture intérieure, soutenu par le Pardon de soi et Ho’oponopono est l’objet du livre « Le Pardon de soi« .
Par exemple. Dans les remous intenses actuels autour des « moi aussi », « me too », des femmes ayant vécu la prise de pouvoir d’un homme sur elle, sur leur corps, sur leur intégrité … , que faire? J’observe et je descends à l’intérieur de moi pour ressentir , voir, entendre ce qui en moi est coincé dans ce vieux modèle de pouvoir. C’est parfois très subtil et presque honteux … Il me faut oser aller creuser et accueillir ce que la militante de la fin des années 70 (rare fille dans une école d’ingénieur) ne pourrait accepter, que celle qui fait la promotion du pardon de soi pourrait regarder dans une stupeur horrifiée (quoi? moi? non!!!).
Tu veux la Paix? Installe la Paix en toi. Cherche les parties de toi qui sont encore en guerre et demande à l’Amour les réconcilier.
Tu veux la fin du Patriarcat? Recherche toutes ses manifestations conscientes et inconscientes en toi et coopère avec l’Amour pour les dissoudre.
Tu veux la fin de la Misère? Recherche toutes les parties de toi qui ont peur du manque, qui ont peur de l’autre, qui croient qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde, qui croient que seuls les plus fort.e.s vont survivre…
Bon, comme dirait un vieil ami, « je n’ai pas encore le cul sorti des ronces… ». Y a du boulot, mais c’est tellement jubilatoire de ressentir une ombre qui se dissipe dans le corps pour laisser plus de place à la Joie quand je fais ça!
Laurence Aubourg
Merci Olivier! Ca me va droit au coeur!
Sommes-nous parents? Il y a tellement d’Aubourg dans ma branche (mon père avait 11 frères et soeurs).
Laurence Aubourg
Merci Anne ! Tes encouragements réguliers depuis le début de cette aventure me donnent toujours le sourire et la pêche. Ca m’aide à dépasse le vertige de la page blanche du blog et de laisser venir une inspiration qui me surprend chaque fois. Cette fois-ci c’était « oh la la… je me sens submergée, saturée, je n’ai même pas d’idée pour l’article… eh bien, fait avec ce qui est là, ton ressenti de submersion (euh… pas sûre que le mot existe!). «
Olivier AUBOURG
Bonjour,
Quelle belle decouverte , par hasard, ce lundi que ce site et des beaux mots de ces textes qui savent cicatriser et assouplir le Coeur et l Ame.
Merci
Anne Corbellari Gingrich
Bonjour Laurence
Je me sens un peu comme toi avec trop de sollicitations de tous les côtés et ça m’oblige à faire le tri… et à ne garder que ce qui me parle le plus: comme le blog ornithorynque!
Merci de tes billets que je lis toujours avec un immense plaisir!!!
Bises
Charles
Hello
Des mots justes pour decrire ce que je peux ressentir en faisant defiler ces pages. La curiosité l emporte souvent sur l agacement des pub, l envie de voir ses vies étalée dans ses belles contrées. Bon faut consommer avec modération… la bise