Pendant ma pause estivale d’écriture d’articles inédits, je vous propose ce nouvel extrait du livre qui est paru début juillet. Les premiers retours que j’en ai eus me font chaud au cœur.
A ce lien, vous trouverez plus d’informations sur le livre. Je sais que certains d’entre vous ne souhaitent pas utiliser le réseau de vente Amazon. J’ai fait ce choix après un long temps de réflexion et de méditation, en prenant en compte également mon expérience précédente en tant qu’auteur. Si jamais je deviens auteur de bestseller, je reverrai ce choix 🙂 🙂 🙂 …
L’illustration jointe est la création de Diane Mazabraud à partir d’une photo de coquelicot (non, ce n’est pas un papillon!). Elle est sur la couverture.
Extrait du livre « Le Pardon de soi »
« Le pardon de soi est une partie essentielle de l’enseignement transmis par Robert Waterman.
Très naturellement, en confiance, quand Robert a amené le « pardon de soi » comme pratique fondamentale, j’ai accepté d’en faire l’expérience. J’avais une vision amère et révoltée du pardon. Je m’étais tellement forcée à pardonner en trouvant des excuses à l’autre alors que je souffrais terriblement. Je ressentais comme une injustice de demander pardon quand que je ne voyais pas où j’avais fait du mal. Quelque chose en moi de très profond et ancien se révoltait et se cabrait devant ce que j’avais compris de ma religion catholique : quoi que tu fasses, tu es coupable toute ta vie, tu es déjà coupable en naissant et tu vas maintenant attendre le pardon divin en ayant une vie parfaite, en souffrant pour mériter parce que c’est de ta faute si le Christ est mort sur la croix … et ça, c’est par définition impardonnable. Et je ne parle pas d’Ève, première femme et coupable éternelle de l’éviction du paradis terrestre pour qui, en tant que femme, je continuais à payer la dette !
J’avais trouvé tellement d’excuses aux personnes qui m’avaient blessée, consciemment ou non. J’avais fait tellement d’efforts pour leur pardonner et trouver la paix. J’étais tellement en colère intérieurement, sans le savoir. J’ai découvert, avec Robert, une approche du pardon qui m’amenait non pas à chercher à pardonner aux autres, mais à m’aimer, à sortir des jugements et culpabilités que j’avais à mon sujet. En faisant cela, j’ai observé que les ressentiments et les jugements que j’avais envers les autres se dissolvaient aussi petit à petit.
« Le pardon de soi est un processus en soi, et non une technique permettant de travailler sur des problématiques. Souvent, dire " je me pardonne " constitue l’acte simple et modeste qui permet de moissonner des années de bon travail. » Robert Waterman dans Voir avec l’âme
« Le pardon de soi enseigne au soi-basique comment changer, et invite le soi-supérieur à favoriser le changement. » Robert Waterman dans Voir avec l’âme
Le pardon de soi se vit, s’expérimente, mais ne s’explique pas facilement. Le mental ne peut pas comprendre. Le soi-basique est coincé dans la dualité et la culpabilité. Le pardon de soi engage le cœur et le soi-supérieur. C’est un Amour actif qui va démonter les jugements de soi, les croyances erronées afin que l’Amour prenne la place. Ne me croyez pas … ne cherchez pas à comprendre, c’est le meilleur moyen pour éviter de vivre l’expérience ! Expérimentez ce qui est proposé dans les prochains chapitres ou dans les méditations accompagnées de mon site internet. Ressentez et choisissez si cette voie du pardon de soi vous convient.
On ne se pardonne pas pour ce que l’on a pensé, dit, ressenti ou fait.
On se pardonne pour les jugements que l’on a portés sur ce que l’on a pensé, dit, ressenti ou fait, et/ou pour les croyances erronées que l’on a. Du point de vue de l’âme, toute expérience n’est ni bonne, ni mauvaise, il n’y a pas de faute C’est le soi-basique qui est dans la culpabilité et le jugement. »
Odile Pommier
C’est tellement vrai
Je partage
Merci !
Tout ça me va droit au coeur