« Je suis poursuivie par une moto et une voiture, bloquée par un bus devant moi, espionnée par un avion au dessus, je ne peux m’échapper ni à droite, ni à gauche. Au secours ! Je ne sais pas comment m’en sortir ! «
« Descend du manège! » (ou du carrousel)
Depuis mes deux derniers articles, consacrés à la façon dont nous perpétuons un modèle basé sur la souffrance , alors que je pensais en avoir fini avec ce sujet, j’ai continué à observer combien nous entretenons une réalité dure avec nos pensées et nos paroles.
En m’entendant dire « j’ai du mal à voir », ça a fait comme un coup de tonnerre en moi. Mais non, je n’ai pas « de mal à voir » , je vis simplement une difficulté à voir.
En lisant une magnifique nouvelle sur Facebook qui « allait faire un malheur » , j’ai sursauté.
En enfilant mon vieux teeshirt avec le slogan « Le bonheur des uns fait le bonheur des autres » , je me suis souvenue que l’adage populaire c’était « le bonheur des uns fait le malheur des autres ». En gros, soit tu es malheureux pour ne gêner personne, soit « tu caches ta joie et ton bonheur » parce que tu te sens coupable.
Si la pensée et la parole sont créatrices, quel est la nature du monde où on continue à penser et dire , sans conscience, des choses aussi terribles? Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec nous-même, dans la dureté, reflétée par les mots que nous utilisons? Rien de nouveau … ce n’est pas un scoop… tout cela a été écrit, dit, enseigné par tout un tas de femmes et d’hommes sages depuis longtemps. Il y a une grande différence entre lire et approuver le concept intellectuellement et entendre vraiment.
Descendre du manège … oui mais comment…. Personnellement, voici ce que je fais :
- Prendre la décision de descendre, vraiment, du manège et demander intérieurement de l’aide
- Intensifier la traque de mes pensées , de mes paroles et la pratique du pardon ( j’avais stoppé le programme d’apprentissage à distance de la « traque » et de la pratique du pardon de soi mais j’ai répondu quand même à la demande d’une apprentie très motivée… je refais donc le programme en même temps 😉 … )
- Observer la nature de mon regard et de mon écoute. Ca change tout de juste mettre l’intention de douceur !
- Quand je lis ou que j’entends des expressions qui perpétuent une réalité de dureté, de séparation, de manque, de pouvoir alors je pratique Ho’oponpono et je formule une phrase alternative
Bloch
Intégrer au plus fort de soi les concepts d’Insight Principles Institute, fondés sur l’expérience de Sydney Banks.
« La dureté et la violence ambiante qui agressent » ne sont en final que le regard que nous portons sur les situations auxquelles nous somme confrontés, à partir desquelles notre cerveau produit pensées qui produisent nos émotions, en connexion intimes avec nos croyances fondatrices, aidantes ou limitantes.
Pratiquer les 4 principes du Bonheur National Brut (Bienveillance, Compassion, joie et Equanimité), comprendre que l’origine de notre souffrance est l’ignorance de ce qu’est la vie et la mort, lire, relire et relire encore les textes du Dalaï Lama, de Mathieu Ricard, de Titch Naht Hahn, ou de Sogyal Rinpoché, et de tant d’autres sages:
https://www.syti.net/TAO/Tao6.html
« Avant de critiquer une personne,marche d’abord pendant trois lunes dans ses mocassins. » (Proverbe indien)
Tatanga Mani, un indien Stoney commente l’éducation reçue chez les hommes blancs. « Vous savez, si vous prenez tous vos livres et les étendez sous le soleil en laissant pendant quelques temps, la pluie, la neige et les insectes accomplir leur œuvre,
il n’en restera plus rien !
Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d’étudier à l’université de la nature, les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie ! »
Affectueusement
Anne Corbellari Gingrich
Bonjour Laurence,
Merci pour ces pistes.
C’est vrai que toute cette dureté et cette violence ambiante m’agressent et me font me poser plein de questions…
Je vais essayer de pratiquer Ho’oponopono plus souvent
Cordialement
Anne