Pendant que je suis centrée sur les dernières corrections du prochain livre à paraître, je vous en propose des extraits en guise d’articles de blog.
Aperçu de quelques chapitres:
«Le troisième chapitre est consacré au Pardon de Soi, une approche qui m’a permis de me réconcilier profondément avec moi-même et avec ma vie.
Ho’oponopono est une pratique simple et puissante à laquelle ont été consacrés de nombreux ouvrages. Elle fait partie intégrante de ma vie et m’a aidée à me réconcilier avec « tout ce qui est ». Je la présente au quatrième chapitre.
Comment remettre l’Amour aux commandes de sa vie ? Le chapitre 5 donne quelques réponses qui me soutiennent pour le faire.
Le chapitre 6 est pragmatique. Comment répondre, rapidement, avec le Pardon de Soi et Ho’oponopono dans les situations courantes de la vie, même les plus inattendues. C’est également un entraînement à se libérer des traditionnels clivages entre « vie réelle » et « vie spirituelle ».»
Extraits : Dire oui à ce qui est
« Dire oui, à 100 %, à « ce qui est », c’est cesser de dire que ce qui est devrait être autrement : la réalité est… la réalité !
On n’a qu’une perception très limitée de sa destinée personnelle, une perception encore plus limitée de celle des autres, et une perception infime pour ce qui concerne celle de l’humanité. Est-ce que le méchant du film a la conscience qu’il est indispensable à la révélation du héros ? Non. Est-ce que le personnage du héros a conscience que son plus grand allié dans sa quête personnelle est son plus grand ennemi ? Non. Il le comprendra bien plus tard.
On ne sait pas… En suivant le flux du « oui » à la réalité, on facilite le déroulement d’un scénario bien plus intelligent que tout ce que le gentil mental pourrait imaginer. En regardant ma vie, aujourd’hui, dans son automne, je suis émerveillée de l’intelligence du scénario et je dis « oui » avec infiniment de gratitude, même à ce qui a été douloureux. La peine est encore là pour certains événements, mais la souffrance rageuse supplémentaire du « non, cela n’aurait pas dû se produire » se dissout petit à petit.
Dire « oui à ce qui est », c’est aussi être attentif à des pensées et des paroles réflexes, comme par exemple :
- « Si la réalité était autrement » : elle n’est pas cet autrement.
- « Si j’avais su » : la réalité est que je ne savais pas.
- « J’aurais dû agir autrement » : à ce moment-là, j’ai fait de mon mieux, dans le contexte, avec ce que je savais, avec mon état émotionnel, avec mes limites. Juger ce que j’ai fait hier avec ce que je sais aujourd’hui n’a pas de sens. Je peux me pardonner ce jugement … »
« … Il s’agit de dire oui, à 100 %, à ce qui est, de stopper la lutte avec la réalité en l’acceptant totalement. Comme on accepterait un bilan sanguin. Accepter totalement la réalité ne signifie pas renoncer à agir, à éprouver et manifester de la compassion, à créer, à demander réparation (demander réparation ne signifie pas condamner), à inventer tout ce qui pourrait rendre le monde plus facile, etc. Cela signifie aussi dire OUI à ce que je souhaite, à mes désirs.
Il n’y a pas eu de faute, il n’y a jamais eu de faute. Il y a eu une expérience de la Séparation, de la dualité. Une expérience vers l’Ombre pour mieux reconnaître la Lumière et l’Amour. »
Extrait #3 du livre de Laurence Aubourg à paraître en mai 2017